Les Médiévales à Paris
Les photos et les commentaires vous sont offerts par Pierre
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"Les Médiévales des Arcs en visite à la Capitale"
du 20 au 25 mai 2008
Le 20 mai, les valises à la main, direction Paris à bord du TGV...
Paris
(Le coeur de la nation Francaise)
Paris est implantée sur la Seine où se situent deux îles qui constituent le cœur historique de la ville : l'île de la Cité à l'ouest et l'île Saint-Louis, à l'est. De là, la ville s'étend inégalement de part et d'autre du fleuve, la superficie occupée au nord sur la rive droite étant nettement supérieure à celle sur la rive gauche, au sud.
Deux grands espaces boisés : à l'ouest, le Bois de Boulogne (846 hectares) et à l'est, le Bois de Vincennes (995 hectares).
De part et d'autre du fleuve, plusieurs reliefs forment de petites collines. Sur la rive droite : Montmartre (131 mètres d'altitude), point culminant au cimetière du Calvaire, Belleville (128,5 mètres), point culminant, Ménilmontant (108 mètres), les Buttes-Chaumont (103 mètres), Passy (71 mètres) et Chaillot (67 mètres). Sur la rive gauche : Montparnasse (66 mètres), la Butte aux Cailles (63 mètres) et la Montagne Sainte-Geneviève (61 mètres).
Connue dans le monde entier pour ses monuments et sa vie artistique et culturelle, Paris est aussi une ville importante dans l'histoire mondiale. Symbole de la culture française, son animation et ses grands musées en font une attraction pour près de trente millions de visiteurs par an.
Le Grand et le Petit Palais ont tous les deux été construits, face à face, pour l'exposition universelle de 1900.
Site emblématique du patrimoine français, le Grand Palais a toujours misé sur l'audace et l'excellence depuis sa création en 1900.
Attendre, attendre.....
Visiter une exposition au Grand Palais demande de la patience. A l'entrée principale, on attend en faisant le tour d'un charmant bassin aux naïades 1900 de marbre blanc dû au sculpteur Larche.
Le 2 novembre 1755, Maria Antonia Johanna Josepha naît parmi les ors de l’Autriche impériale.
Le 16 octobre 1793, elle disparaît au son lourd et métallique de la guillotine.
Une vie s’est écoulée, riche de gloire, d’espoir, puis de désillusions et de larmes.
Archiduchesse, l’enfant est devenue dauphine de France. Elle a alors gagné son nom de Marie-Antoinette, celui que la postérité retiendra.
Reine, elle a perdu ce nom pour devenir Madame Déficit, l’Autrichienne et la veuve Capet. Tout a basculé et le beau rêve s’est évanoui. Portée par l’Histoire, la vie de Marie-Antoinette est exceptionnelle.
Réunissant près de trois cents oeuvres, tableaux, dessins, meubles, objets d’art, documents d’archives et reliques, l’exposition et son catalogue rendent hommage à cette femme qui avait aspiré à plus de liberté.
Ils soulignent toutes les astreintes d’une vie de cour, de Vienne à Versailles.
Ils illustrent les choix artistiques de la souveraine et son mode de vie. Ils témoignent enfin de l’implacable force du destin.
Le Petit Palais
Pont Alexandre III
Le pont Alexandre III est le pont le plus élégant de Paris.
Ce pont est représentatif de l'art et de l'architecture de la IIIème république. Entièrement métallique, il sera construit en trois ans seulement, de 1897 à 1900, par l'ingénieur Jean Résal assisté d'Amédée Alby ainsi que par les architectes Cassien-Bernard et Gaston Cousin. Le pont Alexandre III sera inauguré à l'occasion de l'ouverture de l'Exposition Universelle de 1900. Le pont, d'une largeur de 40 mètres, sera construit en biais pour rester dans l'axe de l'esplanade des Invalides. L'arche unique, longue de 109 mètres, permet d'enjamber la Seine en une seule volée, sans raccord central.
Une petite pause déjeuner s'impose...
"Centre historique des Archives nationales"
Construits au début du XVIIIème siècle, les hôtels de Soubise et de Rohan appartiennent à l'ensemble architectural occupé par le centre historique des archives nationales. Avec ses salons décorés de peintures de Boucher, Van Lo ou encore Trémolière, l'hôtel de Soubise constitue l'un des plus beaux sites du Marais. Ce musée est créé en 1867 par Napoléon III dans l'optique de recueillir les documents les plus intéressants et les plus prestigieux conservés par les Archives nationales. Il est désormais appelé Musée d'Histoire de France.
"sigillographie"
Le sceau, image de la société médiévale.
Hérité de l'Antiquité, le sceau connaît au Moyen-Âge un essor considérable qui touche l'ensemble de la société, depuis les empereurs et les rois jusqu'aux paysans. Signe d'identité, le sceau engage son titulaire lorsque celui-ci l'appose au bas d'un document. Il est « l'imago du sigillant, c'est-à-dire son image personnelle, celle à qui il transmet son auctoritas, celle qui juridiquement le représente et le prolonge, l'emblématise et le symbolise.
Musée Carnavalet
La Ville de Paris achètera en 1866 l'hôtel Carnavalet, construit en 1568, remanié par Mansart au XVIIème siècle et habité par Madame de Sévigné de 1677 à 1696, afin d'y installer un musée dédié à l'histoire de la capitale. Il ouvrira ses portes en 1880 et sera agrandi à plusieurs reprises jusqu'à date de l'annexion de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau qui lui permettra de doubler de superficie. Les deux bâtiments sont reliés par une galerie.
Cathédrale Notre-Dame de Paris
Notre Dame de Paris ? ... Qu'est-ce donc ? Un petit miracle d'élégance, de hardiesse, de simplicité. Mais aussi un foisonnement de vie, de lumières, de visages naïfs, touchants, solennels, une ville de pierre, peuplée de démons et de chimères, un chef d'oeuvre. C'est sans doute le plus complet de tous les édifices que nous ait donnés l'art gothique.
Notre-Dame de Paris, cathédrale de la capitale et «paroisse de l'histoire de France », célèbre universeIlement, est l'un des plus parfaits chefs-d'œuvre de l'art du Moyen-Age et de l'art de tous les temps.
La cathédrale érige sa haute stature à l'extrémité de l'île de la Cité.
Une soirée divertissement avec un dîner-spectacle à "la Main au Panier"...
Musée national du Moyen-Age-Thermes-de-Cluny
Le musée de Cluny est le musée du Moyen-Âge. Le visiter n’est pas seulement découvrir la célébrissime tapisserie de «La Dame à la Licorne», c'est aussi effectuer un formidable voyage dans le passé. Devant nos yeux défilent les 10 siècles qui constituent ce que l'on appelle le Moyen-Âge.
Au coeur du quartier latin, le musée offre un parcours exceptionnel à travers près de 15 siècles, de l'Antiquité gallo-romaine au XVème siècle. Il réunit les vestiges des thermes de Lutèce, dont subsiste la salle froide et l'hôtel gothique des abbés de Cluny, un joyau de l'architecture flamboyante du XVème siècle.
Les vitraux du Xllème à la fin du XVème siècle permettent d'évoquer l'ambiance colorée des édifices.
Des meubles, des coffrets et même des peintures, complètent de façon unique ce panorama médiéval.
Tenture de la Dame à la Licorne mais aussi des tentures de la Vie seigneuriale.
Siège du Sénat
Le Sénat siège au palais du Luxembourg, dans le VIème arrondissement de Paris. La garde républicaine assure la surveillance des lieux, qui incluent les jardins publics situés en face (jardin du Luxembourg) et le Musée du Luxembourg, tous deux propriétés de la chambre haute.
Le Sénat vote le budget de l'État ainsi que les lois : projets de loi présentés par le gouvernement ou bien propositions de loi présentées par un parlementaire.
La Constitution de 1958 confie au Président du Sénat la charge d'assurer l'intérim de la Présidence de la République dans le cas où le conseil constitutionnel en aurait constaté la vacance temporaire ou définitive : décès, maladie, démission, ou autres cas.
Salon des Messagers d'État : Antichambre du temps de Marie de Médicis, cette salle a été transformée par Chalgrin en Salon des Messagers d'Etat de l'Empire. Au plafond, une allégorie de Decaisne et un médaillon du Roi de Rome, par Vauchelet.
La Salle des Conférences : longue de 57 m, large de 10,60 m, d'une hauteur de 11 m (15 m sous la Coupole), cette salle fut réalisée par Alphonse de Gisors, par la réunion des trois anciennes salles du premier étage.
Inaugurée le 7 février 1853 en présence de l'Empereur Napoléon III et de l'Impératrice, cette salle des fêtes devint galerie du trône, dès la proclamation du Second Empire, puis Salle des Conférences.
Son fastueux décor s'inspire de la Galerie d'Apollon au Louvre. La salle, voûtée en berceau, s'achève sur deux hémicycles. La coupole centrale est décorée par Alaux. Brune et Lehmann contribuent au décor peint, tandis que Lemaire, Jouffroy, Seurre, Duret, Nanteuil et Simard réalisent les sculptures.
Les murs sont ornés de tapisseries des Gobelins, les portes sont habillées de glaces, les lunettes encadrées de cariatides.
La voûte en berceau, richement stuquée, présente en son centre l'apothéose de Napoléon Ier.
Grand escalier d'Honneur de Boffrand : Construit par Chalgrin (entre 1800 et 1803). Voûte décorée de rosaces et caissons. Trumeaux ornés de tapisseries des Gobelins (1880-1890).
Le Panthéon
le Panthéon est le mausolée républicain de "la Patrie reconnaissante à ses grands hommes". On ignore parfois qu'il était autrefois une église : Sainte-Geneviève construite par Louis XIV après que l'un de ses vœux de guérison a été exaucé. Au centre du monument se trouve l'immense pendule de Foucault.
De 1875 à 1884, Ernest Herbert réalise la mosaïque de l'abside, représentant Le Christ montrant à l'ange de la France les destinées de son peuple (ANGELVM GALLIÆ CVSTODEM CHRISTVS PATRIÆ FATA DOCET). À sa droite l'ange, debout, portant une épée puis, à genoux, la Ville de Paris portant le Scilicet ; à sa gauche, Sainte Geneviève debout et, à genoux, Jeanne d'Arc tenant un drapeau. Cette représentation illustre les débats qui pouvaient agiter les débuts de la Troisième république entre laïcs et catholiques : sur les cinq personnages représentés, quatre ont une auréole, dont celui représentant la Ville de Paris ; Jeanne d'Arc en revanche n'en porte pas. Elle ne sera canonisée par l'église catholique qu'en 1920.
Le Panthéon est un bâtiment long de 110 mètres et large de 84 mètres. La façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton triangulaire réalisé par David d'Angers. L'édifice, en forme de croix grecque, est couronné par un Dôme haut de 83 mètres, coiffé d’un lanterneau. L’intérieur est décoré par des peintres académiques comme Puvis de chavannes, Antoine Gros ou Cabanel.
Dépouille de Marie Curie au Panthéon.
L'église Sainte Geneviève
Clovis décide de construire une église sur le tombeau de Sainte Geneviève décédée vers 502 au sommet du mont Leucotitius (près de l'actuel Panthéon et de la rue Clovis dans le 5ème arrondissement de Paris). En effet, cette dernière bénéficie d'une extraordinaire reconnaissance dans la population suite au courage qu'elle a manifesté lorsque les Huns d'Attila étaient aux portes de Paris en 451 : elle implorera les parisiens de ne pas abandonner leur ville et deviendra ainsi la "patronne" de Paris.
Montmartre, le charme d'antan...
Montmartre est un ancien village rattaché à Paris en 1860. Son territoire au nord de Paris sur une colline domine la ville à 130 mètres de hauteur. Il est l’un des quartiers les plus visités de la capitale. Son nom viendrait soit de Mont-Mars (dieu de la guerre des romains), soit de Mont-Martyrs.
On vient à Montmartre pour se promener dans ses vieilles rues dallées aux charmes d’antan et contempler les travaux des artistes, comme sur la place du Tertre, ou bien la rue Lepic et son café Les Deux Moulins, célèbre depuis le film Amélie Poulain, les bâtiments années 30 de la rue Saint-Vincent... mais aussi pour sa dimension religieuse importante. En effet, Montmartre, est un haut lieu de pèlerinages autour de l’église Saint-Pierre et, évidemment, la basilique du Sacré-Coeur.
A plus de 200 m de hauteur, par temps clair, la vue s’étend sur 50 Km à la ronde.
Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre
Dès le 6ème siècle, en haut de la butte se trouvait un petit hameau, d’une chapelle et son cimetière. En 1133, le roi Louis VI le Gros racheta les terres aux moines et fit construire une église et un monastère. Depuis Montmartre est devenu un lieu de culte.
La façade est construite en calcaire de Château-Landon, qui blanchit avec l’âge et le contact avec les eaux de pluie.
A l'intérieur, le Christ, les bras largement ouverts, accueille tous les hommes.
Basilique Saint-Denis
(Une basilique tombeau des rois)
Saint-Denis est devenue cathédrale en 1966, à rebours de sa vocation première : elle fut des siècles durant une des plus prestigieuses abbayes françaises. En effet, celle-ci a accompagné l’histoire de la monarchie et continue à l’incarner. C’est à Saint-Denis que furent placées les dépouilles de presque tous les rois de France et élevés nombre de tombeaux royaux. Avec plus de soixante-dix gisans et tombeaux monumentaux, la nécropole royale de la basilique s’impose aujourd’hui comme le plus important ensemble de sculpture funéraire du XIIème au XVIème siècle. En 639, le roi Dagobert est le premier roi franc à trouver sépulture dans la basilique de Saint-Denis.
Les vitraux des parties hautes de l’édifice sont des créations du XIXème siècle, commandés par les architectes Debret et Viollet-le-Duc.
La rose Sud est une structure de pierre de plus de 14 m de diamètre, qui aurait servi de modèle à celle de Notre-Dame de Paris. Cette roue de lumière montre autour de la figure centrale du Dieu bénissant, des anges, les douze signes du zodiaque représentant la course du soleil et vingt-quatre travaux agricoles réalisés au cours de l’année.
Le chevet de Suger (1144), qui constitue un véritable hymne à la lumière, manifeste du nouvel art gothique.
L’impression de hauteur est très forte dans la basilique. Les maîtres d'œuvres utilisèrent notamment des piliers fasciculés composés par plusieurs colonnettes engagées, chacune correspondant aux nervures des différents arcs des voûtes. Ce système entraîne inconsciemment l’œil du visiteur de la base de la colonne à la naissance de la voûte. Ainsi les 28 mètres de hauteur sous voûte en paraissent beaucoup plus.
Les amoureux de l’art roman trouveront aussi, dans la crypte de Saint-Denis, un des rares témoignages de cet art en Ile-de-France. Cet espace conserve plusieurs chapiteaux historiés, notamment dédiés à la vie de Saint Benoît, et des chapiteaux à décor de feuillages.
La Tour Eiffel
Situé à l'extrémité du Champ-de-Mars, en bordure de la Seine, ce monument parisien, est le symbole de la France et de sa capitale.
D'une hauteur de 300 mètres à l'origine, elle fut prolongée par la suite de nombreuses antennes culminant à 325 mètres.
La Tour Eiffel, à été le clou de l'Exposition universelle de 1889.
Elle ne passe jamais inaperçue, bien que celui qui l'édifia fût aussi petit qu'elle est grande. Elle suscita l'enthousiasme le plus vertigineux et les injures les plus basses. Mais elle défie la foudre, plie de 12 cm sous l'ouragan et ne rompt pas : le soleil revenu, elle grandit de 15 cm.
L'hôtel des Invalides
L'institution des Invalides datant de Louis XIV avait pour but de venir en aide aux vieux soldats invalides qui étaient réduits soit à se faire soigner dans les couvents soit à la mendicité. En 1670 fut donc créée l'institution des Invalides qui accueille très rapidement un nombre élevé de soldats blessés. Les plans ont été réalisés par Libéral Bruant ; la construction ne s'achève qu'en 1676. Le Dôme qui surmonte l'église est l'oeuvre de Jules Hardouin Mansart et répond parfaitement au souci de Louis XIV de montrer toute la splendeur de son règne.
L'hôtel des Invalides est célèbre par son dôme recouvert lors de sa restauration en 1989 de plus de 555 000 feuilles d'or posées par dix maîtres doreurs. La tradition hospitalière se maintient avec un hopital chirurgical de pointe.
Deux pavillons encadrent la façade ornée d'un jardin défendu par des remparts construits par Vauban sur lesquels sont alignés des canons des XVIIème et XVIIIème siècle.
L'Eglise St-Louis des Invalides dont la construction est antérieure à celle du Dôme est l'oeuvre de Mansart et l'on y accrocha les drapeaux pris à l'ennemi en guise de décoration.
Les Invalides ont aussi une fonction de Panthéon. Ainsi, les dépouilles de grands héros de guerre reposent dans le dôme des Invalides. Par exemple, celui de Rouget de L'Isle, auteur de l'hymne national français ou encore le maréchal Vauban. On y trouve aussi les maréchaux Delattre de Tassigny et Juin.
Le tournant majeur dans l'histoire des Invalides est le transfert des cendres de Napoléon le 15 décembre 1840 qui seront recueillis dans le tombeau édifié par Visconti.
Et exceptionellement pour notre venue un petit tour sur les toits au pied du célèbre dôme...
Une visite privée des charpentes de ce merveilleux édifice.
Retour aux Arcs en 4h20 à 300 km à l'heure à bord du TGV...
Fin de ces bonnes journées, très riches en culture, et un grand merci à Georges qui a fort contribué à la découverte de ce beau patrimoine...
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